Categories
Story

La Gameboy Advance a 20 ans!

La Gameboy Advance dans sa première mouture (@Evan-Amos)

Ayant succédé à la Game Boy « Classic », la Game Boy Pocket, et la Game Boy Color, la Game Boy Advance sortait en 2001, il y a 20 ans, et nous proposait une réelle évolution visuelle qui se rapprochait de l’expérience sur console de salon. Retour sur cette console importante dans l’histoire des portables de Nintendo.

Dotée d’un processeur 32 bits, assez puissant pour une portable à l’époque, la Game Boy Adance, comme son nom l’indique, marque une réelle évolution et sort le joueur de la portable Nintendo d’un univers trop limité graphiquement. Avec cette GBA, la firme nipponne compte faire aussi bien, voire mieux qu’avec la première Game Boy sortie en 1989.

Un problème de … luminosité

Si les capacités techniques sont au rendez-vous et que les premiers jeux se révèlent être d’excellentes surprises (Mario Kart Super Circuit, Castelvania: Circle of The Moon, Doom en version portable, une prouesse pour l’époque) et que l’option d’une prise en main « horizontale » propose plus d’aisance pour les mains plus volumineuses de certains joueurs, la GBA se retrouve face à un gros problème dès les premières utilisations. Si l’écran TFT propose une belle image, nette et très colorée, elle n’est malheureusement visible qu’en pleine lumière du jour ou sous une importante source de lumière artificielle, ce qui rend l’expérience impossible dans des endroits plus sombres.

Nintendo regrette les mauvais retours de ses plus grands fans et, à la suite des fêtes de Noël 2002, la société annonce la sortie d’une version améliorée de la console, qui résout le principal problème grâce son écran éclairé et revient aussi à un aspect un peu plus compact, inspiré par les écrans « à clapets » qui font fureur à la même époque sur les téléphones portables. En mars 2003, la Gameboy Advance SP est disponible partout dans le monde.

La Gameboy Advance dans version SP (@Evan-Amos)

Un clapet inspiré… et inspirant

Mais outre l’influence des téléphones portables, ce « clapet » rappelle aussi la grande époque des « Game & Watch », ancêtres de la Game Boy qui avaient connu un succès international dans le débuts des années 80. Cette touche « retro » et nostalgique inspirera Nintendo pour la création de la célèbre Nintendo DS quelques années plus tard.

Categories
Story

Les 40 ans de « Donkey Kong »

Il y a quarante ans, Nintendo définissait et popularisait le style du jeu de plateforme avec la borne d’arcade « Donkey Kong », l’occasion aussi de dévoiler un petit personnage moustachu à la casquette rouge lancé alors à la rescousse de Pauline. Retour sur l’un des plus grands classiques du jeu vidéo.

Sur les cendres d’un autre jeu…

En décembre 1979, Nintendo sort « Radarscope », sa tentative de réponse à l’incroyable succès de « Space Invaders » des concurrents de chez Taito. Mais c’est la douche froide et « Radarscope » constitue un échec cuisant sur le marché américain, malgré un certain succès au Japon.

Les débuts de Miyamoto

Mais la firme nippone n’a pas dit son dernier mot et propose à une de ses jeunes recrues, Shigeru Miyamoto, de « redesigner » les bornes invendues pour construire les bases d’un autre jeu qui pourrait séduire le public américain et européen.

Shigeru Miyamoto
Shigeru Miyamoto, le « papa » de Mario

L’idée première est de développer un jeu autour de Popeye sur les cendres de l’ancienne borne. Malheureusement, Nintendo n’obtient par les droits d’exploitation du célèbre personnage de comics. Retour à la case départ.

Puis Shigeru Miyamoto a cette idée de génie… Inspiré aussi bien par King Kong que du conte « La Belle et la Bête », le créateur donne naissance au personnage de Donkey Kong, un gorille violent. Ce dernier prend en otage « The Lady » et doit faire face au « Jumpman », volant à la rescousse de la jeune fille.

Un succès américain et les débuts de Mario

Pari réussi pour Miyamoto et Nintendo, les anciennes bornes de « Radarscope » devenues « Donkey Kong » cartonnent et s’écoulent à plus de 67 000 exemplaires aux Etats-Unis, la plus grosse vente de la société japonaise là-bas. Boosté par ce succès US, Nintendo décide de rendre hommage à Mario Segale, qui a permis aux japonais de s’installer dans des locaux américains pour développer son marché et vendre ses nouvelles bornes d’arcade. Jumpman devient ainsi Mario, début d’une saga éblouissante…

Nintendo VS Universal

Au vu du succès du jeu d’arcade, et de ses adaptations pour le lancement de la Colecovision, par Nintendo en Game & Watch ou encore sur sa console NES, Universal tente de poursuivre Nintendo en justice pour détournement de « son » personnage King Kong, héro de plusieurs films. Pas de chance pour les américains puisque leur singe emblématique, ayant alors plus de 40 ans à l’époque, était alors tombé dans le domaine public.

Categories
Story

Les 30 ans de Street Fighter 2

Nous sommes en 1991, en fond sonore Michael Jackson chante « Black or White », l’URSS vit ses dernières semaines d’existence et les salles d’arcade retrouvent un nouveau souffle avec l’arrivée de ce blockbuster inoubliable « Street Fighter 2 ».

Un premier Street Fighter

Inspiré par la vague des films à succès mettant en scène Bruce Lee, le monde du jeux video produit de nombreux jeux de combat/karaté dans la fin des années 80.

Dans ce premier épisode de la saga Street Fighter, on retrouve déjà les personnages de Ryu et Ken, qui seront au centre de la suite. Quelques célèbres coups spéciaux sont déjà de la partie. Mais, malheureusement pour le studio Capcom et l’équipe de production, le jeu ne remporte pas le succès espéré.

L’influences des modèles du genre

Avec ce premier épisode, Capcom tente de surfer sur la réussite de jeux de karaté tels que The Year of The Exploding Fist (1985) ou encore Yie Ar Kung-Fu (la même année). Deux réussites portées sur de nombreuses plateformes, notamment le Commodore 64.

Deux ans plus tard avec la sortie de Final Fight, Capcom frappe à nouveau très fort. Le jeu, grâce à ses graphismes soignés et impressionnants pour l’époque, récolte un grand succès. La société de confie la lourde tâche de relancer la license Street Fighter à l’équipe de Final Fight.

Aussi fort que Pac-Man…

En ajoutant de nouveaux participants au combat, notamment la mythique combattante chinoise Chun-Li, l’électrique Blanka, le sumo Honda ou encore le soviétique Zangief et en « reliftant » visuellement le graphisme et le gameplay, la production engendre une véritable Steet-Fighter mania dans les salles d’arcade du monde entier.

… et plus fort que Jurassic Park!

Les commandes de Street Fighter atteignent des chiffres impressionnants en 1991 et les responsables des salles d’arcade en achètent plusieurs en les alignants dans leur espace, de façon à répondre à la demande massive, une technique qui n’avait alors plus été utilisée depuis le succès de Pac-Man plus de dix ans auparavant.

Plus de 60 000 bornes d’arcades sont vendues à travers le monde et on estime alors que les revenus en pièce de monnaies du succès de Street Fighter 2 dépasse alors les revenus des ventes de tickets de cinéma de « Jurassik Parc », film événement de Steven Spielberg en 1993.

Une seconde vie sur console

Dans le début des années 90, le décalage entre la technologie des bornes d’arcade et des consoles de salon s’amenuise et les consoles 16 bits qui débarquent alors propose de retrouver des sensations quasi identique à celles de ses grands frères des Luna Park…

Street Fighter 2 est associé au succès de la Super Nintendo et le pack comprenant la console nouvelle génération et le jeu est l’un des plus grands succès commerciaux du genre.

Mais Sega, alors l’ennemi juré de Nintendo, ne tarde pas à répliquer avec la version Megadrive de Street Fighter 2 dans sa version « Special Champion Edition », également un carton international.

Si le jeu connait, logiquement, de nombreuses suites, Street Fighter 3, 4 et 5 et de nombreux autres dérivés, la saga Street Fighter 2 compte 8 éditions ayant succédé à la première version « The World Warrior ». La dernière en date est celle sortie sur la Switch portant le nom de « Ultra Street Fighter II: The Final Challengers ».

Et n’oublions pas … le film!

Parmi les quelques étrangetés ayant entouré cette license, citons notamment le film sorti en 1994 et mettant en scène Jean-Claude Vandamme (qui nous promettait que « dans son nouveau film il cassait le barrakkke ») et… Kylie Minogue. Film qui a aussi été adapté sous forme de jeu façon « Mortal Kombat » ou encore la courageuse adaption Gameboy qui, malgré les limitations de la portable noir et blanc de Nintendo, avait étonné par sa qualité en 1995.